Préambule
- Respirer
- Ressentir son énergie intérieure
- Ecouter son énergie intérieure
Préambule
les chakras et notre corps subtil.
Les chakras "sont des centres de notre
corps subtil qui est le siège du Prāna, l'énergie vitale, et de
l'énergie cosmique"(1)
En
effet, Ils ne sont pas seulement des centres physiques en
relation avec certains organes, mais bien plus. (Il y a sept chakras
dont six sont le long de la colonne vertébrale. Le septième se
trouve au sommet de notre crâne.)"(2)
Muladhara est le
premier chakra. On l’appelle aussi chakra racine. C’est le chakra de
l’énergie primitive. Il est le siège de la kundalini, l’énergie vitale et
spirituelle enroulée sur elle-même, comme un serpent. Il se situe au
niveau du périnée, à la base de la colonne vertébrale. Ce chakra
correspond à la terre Il est particulièrement important d’équilibrer ce premier
chakra avant de travailler sur n’importe quel autre.
Svadhisthana ou chakra
sacré est le deuxième chakra : Il se trouve juste au dessus du chakra racine, entre les
parties génitales et le nombril. Il
est associé aux parties où circule les fluides (reins, vessie, colon, etc.) et correspond à l’eau
Manipūra, est le troisième chakra, situé entre le plexus
solaire et le nombril . Ce chakra correspond au feu, il est relié à
la vue, aux yeux et au pieds. Manipura régit le pouvoir de l’action.
Il est le centre de force et de volonté du corps.
Anahata
ou chakra du cœur est le quatrième chakra. Il est le centre des énergies présentes dans
l'enveloppe charnelle. Il est le pont entre les trois premiers chakras et les
trois derniers. Son élément est l’Air, il correspond à la liberté et à
l’expansion, notre conscience embrasse l’infini à partir d’Anahata.
Vishuddha ou chakra de la
gorge est le
cinquième chakra et c'est le premier des trois chakras spirituels. Le
chakra de la gorge est associé à la notion d'éther ou d'espace, ou à une dimension spatiale qui symbolise une voix ouverte
d'où peuvent jaillir l'authenticité et la vérité.
Ajna est Le chakra du troisième œil .Il est le sixième chakra et représente notre intuition ou sixième sens. Son emplacement est entre les sourcils.
Sahasrara ou chakra
Couronne est le septième
et dernier chakra. IL est le centre de la spiritualité, de l’illumination, de la
pensée dynamique et de l’énergie. Il permet le
flux intérieur de sagesse et apporte le don de la conscience cosmique.
Il
faut préciser que "Selon l'interprétation du yoga et de
L'Ayurveda" notre physiologie subtile "est composée de
sept chakras, de quatorze nādī importantes (même si l'Ayurveda
présume que notre corps compte 72.000 canaux), de 107 marmas et de
cinq kosa."(3) En
fait "si l'on exerce une certaine pression sur un Marma cela produirait une impulsion qui se déplacerait à travers les nādī
qui relient les Marmas entre eux. Elle rejoindrait ainsi le
chakra qui y correspond. Les chakras, eux, sont en
relation avec les kosas qui seraient les enveloppes de l'ātman, notre
"Moi" ou notre substance spirituelle)"(4)
Les nādīs, eux non plus, ne sont pas
des canaux physiques mais plutôt des flux d'énergie perceptible, qui
relient les chakras aux différents points de notre corps" (5)
C'est
tout ce réseau d'énergie qui commence à vibrer en nous lorsque l'on
se prépare à la méditation.
Les
chakra sont donc des centres du corps subtil qui sont aussi en
relation avec des organes et des centres nerveux de notre corps physique comme le plexus
solaire par exemple. Les nādī sont des canaux très fins connectés entre eux
et en relation avec les autres voies de notre corps.
Notre troisième chakra est en relation avec Visvodara Nādī
et l'appareil digestif. Visvodara
Nādī, naît à la base de la colonne
vertébrale et s'étend vers le Manipūra-chakra (le troisième chakra) au niveau du nombril
puis continue sa course vers l'abdomen. Ce nadī porte l'énergie
vers l'appareil digestif en le nourrissant de Prāna, (l'énergie
subtile), en activant le feu digestif. Le marma qui lui correspond
est au niveau du nombril(6).
"Les
principales écoles traditionnelles indiennes en ont recensé 107.
Ainsi, selon la médecine ayurvédique en stimulant ces points
d'énergie à travers des traitements précis on régule certains
processus physiologique de l'organisme."(7)
C'est peut être en s'activant que le troisième chakra,
Manipūra-chakra permet une connexion entre
le monde subtil et le monde physique. -
-
Après
une sensation de vibrations , on peut avoir la perception d'une ouverture.
C'est une impression agréable. Une sorte de passage qui s'ouvrirait
vers l'infini entre le nombril et le plexus solaire.
(1),
(2), (3), (4), (5),(6), (7)[ "Ayurveda : una scienza per la
salute" di Swami Sūryānanda Saraswati Amadio Bianchi .
https://www.cysurya.milano.it/fra/Livres.html#no3
La pensée du yogi est
claire et sa méthode est définie, mais la route est longue et ne pensons
pas qu'il s'agit d'atteindre un but. Chaque instant est le but, et le
cheminement en est l'approche. Nous devons nous frayer notre chemin pour
avancer.
Le contrôle de l'énergie vitale passe par la respiration, Pranayama.
L'énergie vitale est l'énergie de la vie, de la terre, de l'univers qui passe dans nos narines.
Asseyons- nous confortablement le dos bien droit et essayons ensemble l'exercice suivant:
Le
majeur sur le dos du nez, l'index sur la narine droite et l'annulaire
sur la narine gauche. On vide doucement la narine droite de tout l'air
qui s'y trouve. Puis on respire avec la narine droite et on bouche
doucement la narine gauche.(puraka).
L'air frais pénètre la
narine, parcourt le set nasal, entre à l'intérieur en profondeur, puis
s'engouffre vers les poumons qu'il gonfle d'oxygène. Les cellules se
chargent et répandent cette vie glorieuse dans tout le corps, qui
nourrit les tissus, répare les plaies.
On expire lentement en
ouvrant la narine gauche et en fermant la n'arrive droite avec l'index
(et le pouce éventuellement). Expirons doucement mais profondément en
portant notre regard sur l'air qui s'échappe de notre corps et de notre
narine.(rechaka)
Ajustons un instant la pressions sur les deux
narines. Maintenant respirons à nouveau à travers cette même narine
gauche, profondément sans forcer en portant notre regard vers
l'intérieur. Sentons l'air frais pénétrer notre narine puis envahir
délicieusement nos poumons.(puraka)
Bloquons un instant notre
respiration à poumon pleins pour ouvrir la narine droite et fermer la
narine gauche et expirons lentement l'air de nos poumons.(rechaka)
Visualisons le passage de l'air dans notre narine.
Exerçons une pressions égale sur les deux narines en les fermant légèrement.
Nous pouvons pratiquer quelques instants au début sans forcer, en portant un regard indulgent envers nous-même.
Chaque inspiration et chaque expiration devraient avoir la même durée. Pratiquons régulièrement avec douceur et précision.
C'est le Nādī Sodhana Pranayama.
2. Ressentir son énergie intérieure
Il
faut pour cela être dans un
état de relaxation totale. On peut s’assoir sur une chaise ou en lotus, rester
debout, voire s’allonger sur le sol, mais dans ce cas, les mouvements
sont limités aux bras. On peut pratiquer dans un premier temps quelques exercices respiratoires comme décrit en (1.). Les personnes qui font de la relaxation ou de la
méditation, ont l’habitude de
pratiquer ce « relâchement » du corps, mais plutôt dans la position
allongé.
On le réalise souvent étape par étape, en prenant conscience des
différentes
parties de notre corps et des muscles qui sont sollicités, par exemple
en
descendant de la tête vers les pieds. On commence par la mâchoire, on
vérifie
qu’elle n’est pas contractée, on relâche. La nuque, les épaules
(trapèzes), on
relâche. Bras ballants, on relâche…On continue jusqu’aux pieds… Pour
ceux qui
n’ont pas l’habitude il est plus facile de commencer assis ou allongé Dans cet état de relâchement, qui
peut ressembler à un début d’entrée dans le sommeil, il faut commencer à observer
notre corps, en guettant les signes d’une activité qui serait indépendante de
notre volonté, on écoute ce qu’il a envie de faire.
Il
arrive que l’on pratique
ce genre d’activité inconsciente lorsque, par exemple, on se caresse le
visage, ou le crâne pour certains, en réfléchissant. D’autres personnes
tournent parfois leurs pouces ensemble lorsqu’elles sont détendues,
pensives ou qu’elles discutent dans le calme
Notre corps, donc, en dehors des
actions involontaires gérées par le système nerveux autonome (respiration, battements
du cœur….), est capable de réaliser certaines actions sans que la partie
consciente de notre cerveau ne lui en donne l’ordre.
Dans l’expérience, toute l’attention consiste à observer notre corps bouger au rythme des variations ou
vibrations de notre énergie.
Pour cela, il faut s’imaginer que
ce n’est plus notre conscience objective qui dirige nos mouvements, mais notre
énergie, c’est elle qui va diriger nos mouvements, un peu à la manière dont un
cavalier dirige sa cavalière dans la danse ; celle-ci ne doit absolument
pas vouloir diriger, elle doit juste se laisser guider, à l’écoute du cavalier qui l’entraine
vers la droite, la gauche, devant derrière, qui impulse les élans, les
mouvements du corps, des bras….
Comme une algue fixée au fond de
la mer, Il faut se laisser porter par le ressenti, par le courant, les tourbillons,
suivre une main qui a envie de se déplacer, la tête qui veut se
balancer, le corps qui oscille. Comme si une main invisible nous faisait bouger
dans des volutes, des spirales qui se déplacent, s’amplifient puis diminuent
doucement pour repartir dans une autre direction ou d’autres formes.
Cette
expérience peut également se faire dans l'eau, ce qui est plus facile
pour la liberté des mouvements, mais ceux-ci sont moins amples.
3. Ecouter son énergie intérieure
Remettons nous dans le contexte
de l’exercice précédent « ressentir son énergie intérieure ». Nous
nous sommes installés dans un endroit tranquille et calme, idéalement, dans la
nature, puis nous avons pratiqué plusieurs inspirations d’air suivant la technique décrite en (1). Il est chargé de l’énergie extérieure que les philosophies orientales appellent le prāna. Certains estiment que le degré d'ionisation de l'air intervient dans ce processus, voir p.ex. Pranayama : La dynamique
du souffle, livre d’André Van Lysebeth).
Nous avons visualisé et essayé de ressentir cette
énergie qui entre en nous et vitalise notre corps. Puis doucement, nous nous sommes
abandonnés au mouvement qu’elle impulse, au bercement de notre corps, au
balancement de nos bras, de notre tête, aux volutes de nos mains. Peut-être que
dans certains mouvements nous pouvons reconnaître une gestuelle liée au Yoga, au
Qi Gong, au Tai Chi… (Pour ceux qui pratiquent ces disciplines), mais il ne
faut surtout pas essayer de reproduire des gestes, ou des enchainements de
gestes, appris. Seul le ressenti de l’énergie doit être notre guide. On peut
simplement observer les mouvements, et s’ils nous sont connus, analyser après coup
leur signification et leur portée.
Dans le but de
mieux visualiser notre énergie, il est intéressant d’entonner un son tout en
pratiquant les mouvements. On peut alors parfois, s’apercevoir que celui-ci est
modulé suivant l’évolution de nos gestes. Il a souvent tendance à être plus aigu
lorsque nos mains ou nos bras s’élèvent et inversement devenir plus grave
lorsque l’énergie les dirige vers le bas, voire lorsque nous sommes
positionnés au niveau du sol. Ce son peut devenir par ailleurs, discontinu ou
répétitif, comme un battement de cœur, ou un phénomène de résonance
acoustique. Ces différentes évolutions au cours de nos mouvements peuvent nous
aider à prendre conscience du rythme de notre énergie, de ses points de
focalisation et des liaisons qu’il peut y avoir entre eux, elles sont aussi des
indicateurs de la manière dont elle circule en nous et autour de nous. Cet état
permet de relâcher nos tensions psychiques et de nous harmoniser avec nos plans
de conscience supérieurs.
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