la technique

        Préambule
  1. Respirer 
  2. Ressentir son énergie intérieure
  3. Ecouter son énergie intérieure
 
     Préambule
 
     les chakras et notre corps  subtil.
 Les chakras "sont des centres de notre corps subtil qui est le siège du Prāna, l'énergie vitale, et de l'énergie cosmique"(1)
    En effet, Ils ne sont pas seulement des centres physiques en relation avec certains organes, mais bien plus. (Il y a sept chakras dont six sont le long de la colonne vertébrale. Le septième se trouve au sommet de notre crâne.)"(2)

    Muladhara est le premier chakra. On l’appelle aussi chakra racine. C’est le chakra de l’énergie primitive. Il est le siège de la kundalini, l’énergie vitale et spirituelle enroulée sur elle-même, comme un serpent. Il se situe au niveau du périnée, à la base de la colonne vertébrale. Ce chakra correspond à la terre Il est particulièrement important d’équilibrer ce premier chakra avant de travailler sur n’importe quel autre.

     Svadhisthana  ou chakra sacré est le deuxième chakra : Il se trouve juste au dessus du chakra racine, entre les parties génitales et le nombril.  Il est associé aux parties où circule les fluides (reins, vessie, colon, etc.) et correspond à l’eau 

    Manipūra, est le troisième chakra, situé entre le plexus solaire et le nombril . Ce chakra correspond au feu, il  est relié à la vue, aux yeux et au pieds. Manipura régit le pouvoir de l’action. Il est le centre de force et de volonté du corps.

    Anahata  ou chakra du cœur est le quatrième chakra. Il est le centre des énergies présentes dans l'enveloppe charnelle. Il est le pont entre les trois premiers chakras et les trois derniersSon élément est l’Air, il correspond à la liberté et à l’expansion, notre conscience embrasse l’infini à partir d’Anahata. 

    Vishuddha ou chakra de la gorge est le cinquième chakra et c'est le premier des trois chakras spirituels. Le chakra de la gorge est associé à la notion d'éther ou d'espace, ou à une dimension spatiale qui symbolise une voix ouverte d'où peuvent jaillir l'authenticité et la vérité.

    Ajna est Le chakra du troisième œil .Il est le sixième chakra et  représente notre intuition ou sixième sens. Son emplacement est entre les sourcils.

    Sahasrara ou chakra Couronne est le septième et dernier chakra. IL est le centre de la spiritualité, de l’illumination, de la pensée dynamique et de l’énergie. Il permet le flux intérieur de sagesse et apporte le don de la conscience cosmique.

 

    Il faut préciser que "Selon l'interprétation du yoga et de L'Ayurveda" notre physiologie subtile "est composée de sept chakras, de quatorze nādī importantes (même si l'Ayurveda présume que notre corps compte 72.000 canaux), de 107 marmas et de cinq kosa."(3)
    En fait "si l'on exerce une certaine pression sur un Marma cela produirait une impulsion qui se déplacerait à travers les nādī qui  relient les Marmas entre eux. Elle rejoindrait ainsi le chakra qui y correspond.  Les  chakras, eux,  sont en relation avec les kosas qui seraient les enveloppes de l'ātman, notre "Moi" ou notre substance spirituelle)"(4)

    Les nādīs, eux non plus, ne sont pas des canaux physiques mais plutôt des flux d'énergie perceptible, qui relient les chakras aux différents points de notre corps" (5)

    C'est tout ce réseau d'énergie qui commence à vibrer en nous lorsque l'on se prépare à la méditation.
    Les chakra sont donc des centres du corps subtil qui sont aussi en relation avec des organes et des centres nerveux de notre corps physique  comme le plexus solaire par exemple. Les nādī sont des canaux très fins connectés entre eux et en relation avec les autres voies de notre corps. 
   Notre troisième chakra  est en relation avec Visvodara Nādī et l'appareil digestif.  Visvodara Nādī, naît à la base de la colonne vertébrale et s'étend vers le Manipūra-chakra (le troisième chakra) au niveau du nombril puis continue sa course vers l'abdomen. Ce nadī porte l'énergie vers l'appareil digestif en le nourrissant de Prāna, (l'énergie subtile), en activant le feu digestif. Le marma qui lui correspond est au niveau du nombril(6). 
    "Les principales écoles traditionnelles indiennes en ont recensé 107. Ainsi, selon la médecine ayurvédique en stimulant ces points d'énergie à travers des traitements précis on régule certains processus physiologique de l'organisme."(7)   
     C'est peut être en s'activant que le troisième chakra, Manipūra-chakra  permet une connexion entre le monde subtil et le monde physique. -                           -
    Après une sensation de vibrations , on peut avoir la perception d'une ouverture. C'est une impression agréable. Une sorte de passage qui s'ouvrirait vers l'infini entre le nombril et le plexus solaire.

(1), (2), (3), (4), (5),(6), (7)[ "Ayurveda : una scienza per la salute" di Swami Sūryānanda Saraswati  Amadio Bianchi .

https://www.cysurya.milano.it/fra/Livres.html#no3

 

 

1. Respirer

    La pensée du yogi est claire et sa méthode est définie, mais la route est longue et ne pensons pas qu'il s'agit d'atteindre un but. Chaque instant est le but, et le cheminement en est l'approche. Nous devons nous frayer notre chemin pour avancer.
    Le contrôle de l'énergie vitale passe par la respiration, Pranayama.
L'énergie vitale est l'énergie de la vie, de la terre, de l'univers qui passe dans nos narines. 
 
    Asseyons- nous confortablement le dos bien droit et essayons ensemble l'exercice suivant:
Le majeur sur le dos du nez, l'index sur la narine droite et l'annulaire sur la narine gauche.  On vide doucement la narine droite de tout l'air qui s'y trouve. Puis on respire avec la narine droite et on bouche doucement la narine gauche.(puraka).
    L'air frais pénètre la narine, parcourt le set nasal, entre à l'intérieur en profondeur, puis s'engouffre vers les poumons qu'il gonfle d'oxygène. Les cellules se chargent et répandent cette vie glorieuse dans tout le corps, qui nourrit les tissus, répare les plaies.
    On expire lentement en ouvrant la narine gauche et en fermant la n'arrive droite avec l'index (et le pouce éventuellement). Expirons doucement mais profondément en portant notre regard sur l'air qui s'échappe de notre corps et de notre narine.(rechaka)
    Ajustons un instant la pressions sur les deux narines. Maintenant respirons à nouveau à travers cette même narine gauche, profondément sans forcer en portant notre regard vers l'intérieur. Sentons l'air frais pénétrer notre narine puis envahir délicieusement nos poumons.(puraka)
    Bloquons un instant notre respiration à poumon pleins pour ouvrir la narine droite et fermer la narine gauche et expirons lentement l'air de nos poumons.(rechaka) Visualisons le passage de l'air dans notre narine. 
    Exerçons une pressions égale sur les deux narines en les fermant légèrement.
Nous pouvons pratiquer quelques instants au début sans forcer, en portant un regard indulgent envers nous-même. 
    Chaque inspiration et chaque expiration devraient avoir la même durée. Pratiquons régulièrement avec douceur et précision.
    C'est  le Nādī Sodhana Pranayama.
 

2. Ressentir son énergie intérieure 

    Il faut pour cela être dans un état de relaxation totale. On peut s’assoir sur une chaise ou en lotus, rester debout, voire s’allonger sur le sol, mais dans ce cas, les mouvements sont limités  aux bras. On peut pratiquer dans un premier temps quelques exercices respiratoires comme décrit en (1.). Les personnes qui font de la relaxation ou de la méditation, ont l’habitude de pratiquer ce « relâchement » du corps, mais plutôt dans la position allongé. On le réalise souvent étape par étape, en prenant conscience des différentes parties de notre corps et des muscles qui sont sollicités, par exemple en descendant de la tête vers les pieds. On commence par la mâchoire, on vérifie qu’elle n’est pas contractée, on relâche. La nuque, les épaules (trapèzes), on relâche. Bras ballants, on relâche…On continue jusqu’aux pieds… Pour ceux qui n’ont pas l’habitude il est plus facile de commencer assis ou allongé 
Dans cet état de relâchement, qui peut ressembler à un début d’entrée dans le sommeil, il faut commencer à observer notre corps, en guettant les signes d’une activité qui serait indépendante de notre volonté, on écoute ce qu’il a envie de faire. 
Il arrive que l’on pratique ce genre d’activité inconsciente lorsque, par exemple, on se caresse le visage, ou le crâne pour certains, en réfléchissant.  D’autres personnes tournent parfois leurs pouces ensemble lorsqu’elles sont détendues, pensives ou qu’elles discutent dans le calme
Notre corps, donc, en dehors des actions involontaires gérées par le système nerveux autonome (respiration, battements du cœur….), est capable de réaliser certaines actions sans que la partie consciente de notre cerveau ne lui en donne l’ordre.
Dans l’expérience, toute l’attention consiste  à observer notre corps bouger au rythme des variations ou vibrations de notre énergie.
Pour cela, il faut s’imaginer que ce n’est plus notre conscience objective qui dirige nos mouvements, mais notre énergie, c’est elle qui va diriger nos mouvements, un peu à la manière dont un cavalier dirige sa cavalière dans la danse ; celle-ci ne doit absolument pas vouloir diriger, elle doit juste se laisser guider, à l’écoute du cavalier qui l’entraine vers la droite, la gauche, devant derrière, qui impulse les élans, les mouvements du corps, des bras….
Comme une algue fixée au fond de la mer, Il faut se laisser porter par le ressenti, par le courant, les tourbillons, suivre une main qui a envie de se déplacer, la tête qui veut se balancer, le corps qui oscille. Comme si une main invisible nous faisait bouger dans des volutes, des spirales qui se déplacent, s’amplifient puis diminuent doucement pour repartir dans une autre direction ou d’autres formes.
        Cette expérience peut également se faire dans l'eau, ce qui est plus facile pour la liberté des mouvements, mais ceux-ci sont moins amples. 
 

3. Ecouter son énergie intérieure

Remettons nous dans le contexte de l’exercice précédent « ressentir son énergie intérieure ». Nous nous sommes installés dans un endroit tranquille et calme, idéalement, dans la nature, puis nous avons pratiqué plusieurs inspirations d’air suivant la technique décrite en (1). Il est chargé de l’énergie extérieure que les philosophies orientales appellent le prāna. Certains estiment que le degré d'ionisation de l'air intervient dans ce processus, voir p.ex. Pranayama : La dynamique du souffle, livre d’André Van Lysebeth). 
Nous avons visualisé et essayé de ressentir cette énergie qui entre en nous et vitalise notre corps. Puis doucement, nous nous sommes abandonnés au mouvement qu’elle impulse, au bercement de notre corps, au balancement de nos bras, de notre tête, aux volutes de nos mains. Peut-être que dans certains mouvements nous pouvons reconnaître une gestuelle liée au Yoga, au Qi Gong, au Tai Chi… (Pour ceux qui pratiquent ces disciplines), mais il ne faut surtout pas essayer de reproduire des gestes, ou des enchainements de gestes, appris. Seul le ressenti de l’énergie doit être notre guide. On peut simplement observer les mouvements, et s’ils nous sont connus, analyser après coup leur signification et leur portée.
Dans le but de mieux visualiser notre énergie, il est intéressant d’entonner un son tout en pratiquant les mouvements. On peut alors parfois, s’apercevoir que celui-ci est modulé suivant l’évolution de nos gestes. Il a souvent tendance à être plus aigu lorsque nos mains ou nos bras s’élèvent et inversement devenir plus grave lorsque l’énergie les dirige vers le bas, voire lorsque  nous sommes positionnés au niveau du sol. Ce son peut devenir par ailleurs, discontinu ou répétitif, comme un battement de cœur, ou un phénomène de résonance acoustique. Ces différentes évolutions au cours de nos mouvements peuvent nous aider à prendre conscience du rythme de notre énergie, de ses points de focalisation et des liaisons qu’il peut y avoir entre eux, elles sont aussi des indicateurs de la manière dont elle circule en nous et autour de nous. Cet état permet de relâcher nos tensions psychiques et de nous harmoniser avec nos plans de conscience supérieurs.


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