Le Retour
La mort n'est pas la fin, mais un retour à l'Un
Et si nous considérions la mort comme une métamorphose "sacrée" ( sacré dérive étymologiquement de l'adjectif latin sacer (« ce qui ne peut être touché sans être souillé, ou sans souiller »), ou/et du verbe sancire (« délimiter, prescrire »), un retour cyclique de la conscience au sein de l’Un, d’où tout vient.
Si nous commencions à penser qu'il n’y a rien à craindre de la mort: rien de réel n’est perdu, l’âme ne meurt pas, elle évolue, se souvient et se résorbe dans l’océan de la Vie.
Ainsi la mort, vue sous cet angle, n’est pas une destruction mais une réélaboration à travers la libération. Ce n’est pas une perte, une absence, mais une présence, une existence subtile. Ce n’est pas non plus le contraire de la vie, mais son rythme profond, son essence "cachée", dissimulée à nos yeux.
Et si nous comprenions vraiment cela ?
Cela nous permettrait de ne plus nous identifier de la même manière à notre corps et par conséquent à notre nom. Ainsi nous commencerions à reconnaître chaque être comme un fragment du Tout.
Chacun "descend" dans un corps, alternant régulièrement ses incarnations entre homme et femme, selon certains critères etrègles prédéfinis.
Cette perception va au delà de la connaissance scientifique actuelle, mais les neurosciences s'en approchent peut-être...
.sciencesetavenir.fr/sante/decouverte-un-troisieme-etat-entre-la-vie-et-la-mort_
Ainsi si nous prenons conscience que l'âme ne "meurt" pas, la vision du passage devient claire et logique. La peur se dissout. L'ego se détend, abandonne. L’amour, en tant que force universelle, devient la nouvelle grammaire de la réalité.
Comprendre la mort comme un retour, non comme une fin, et la naissance comme un aller, est un changement de paradigme. Un renversement de pensée. Une invitation silencieuse à vivre, non pas pour survivre, mais pour étendre notre conscience, nos corps physiques et redimensionner notre Ego.
Parce que si tout est Un, mourir n'est pas disparaître, mais se libérer d'un corps physique, pour retourner à la maison.
« L’homme est un Dieu en évolution » – G. de Purucker
« La vie est une, la conscience est une, et la "mort" fait partie de la même danse. »
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