Ressentir son énergie intérieure. Expérience 3
Il faut pour cela être dans un état de relaxation totale. On peut s’assoir sur une chaise, rester debout, voire s’allonger sur le sol, mais dans ce cas, les mouvements sont limités aux bras. Les personnes qui font de la relaxation ou de la méditation, ont l’habitude de pratiquer ce « relâchement » du corps, mais plutôt dans la position allongé. On le réalise souvent étape par étape, en prenant conscience des différentes parties de notre corps et des muscles qui sont sollicités, par exemple en descendant de la tête vers les pieds. On commence par la mâchoire, on vérifie qu’elle n’est pas contractée, on relâche. La nuque, les épaules (trapèzes), on relâche. Bras ballants, on relâche…On continue jusqu’aux pieds… Pour ceux qui n’ont pas l’habitude il est plus facile de commencer assis ou allongé
Dans cet état de relâchement, qui peut ressembler à un début d’entrée dans le sommeil, on commence à observer notre corps, et on guette les signes d’une activité qui serait indépendante de notre volonté, on écoute ce qu’il a envie de faire.
Il arrive que l’on pratique ce genre d’activité inconsciente lorsque, par exemple, on se caresse le visage, ou le crâne pour certains, en réfléchissant. D’autres personnes tournent parfois leurs pouces ensemble lorsqu’elles sont détendues, pensives ou qu’elles discutent dans le calme
Notre corps, donc, en dehors des actions involontaires gérées par le système nerveux autonome (respiration, battements du cœur….), est capable de réaliser certaines actions sans que la partie consciente de notre cerveau ne lui en donne l’ordre.
Dans l’expérience, toute l’attention consiste à observer notre corps bouger au rythme des variations ou vibrations de notre énergie.
Pour cela, il faut s’imaginer que ce n’est plus notre conscience objective qui dirige nos mouvements, mais notre énergie, c’est elle qui va diriger nos mouvements, un peu à la manière dont un cavalier dirige sa cavalière dans la danse ; celle-ci ne doit absolument pas vouloir diriger, elle doit juste se laisser guider, à l’écoute du cavalier qui l’entraine vers la droite, la gauche, devant derrière, qui impulse les élans, les mouvements du corps, des bras….
Comme une algue fixée au fond de la mer, Il faut se laisser porter par le ressenti, par le courant, les tourbillons, suivre une main qui a envie de se déplacer, la tête qui veut se balancer, le corps qui oscille. Comme si une main invisible nous faisait bouger dans des volutes, des spirales qui se déplacent, s’amplifient puis diminuent doucement pour repartir dans une autre direction ou d’autres formes.
Cette expérience peut également se faire dans l'eau, ce qui est plus facile pour la liberté des mouvements, mais ceux-ci sont moins amples.
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