Communication 1

  
 Je me réveille, mon bras gauche complètement endormi. J'essaie de faire quelques mouvements, je soulève les deux bras et petit à petit, l'énergie passe, les doigts bougent, le poignet et le bras aussi.

    Tout va bien, je me tourne légèrement du coté gauche, une vibration naît au niveau du ventre s'irradie dans tout le corps, suivie dune légère nausée. « Je suis Morya »

    Je souris et essaie de me rendormir. La pression est soudainement forte et me fait sursauter. Des mots, des phrases se précipitent dans ma tête, j'ai un peu de mal à respirer. Je décide de me lever pour prendre un cahier et un crayon. Mes pieds sont maintenant au sol, je suis debout, mais je n'arrive pas à avancer. Le corps légèrement courbé, les bras ballants, rien à faire. La chambre est plongée dans l'obscurité de la nuit, mais la pleine lune proche illumine timidement la pièce à travers les rideaux.

- "Je voudrais prendre un cahier et un crayon, pour écrire les mots, sinon demain je ne me rappellerai plus de rien. » dis-je en moi-même mais pas à moi même.

    J'avance lentement, je me dirige vers le petit bureau. Dans le noir je prends le crayon, ma main se faufile sous les innombrables cahiers et feuillets jetés là et prend un petit cahier qui se trouvait en dessous de la pile.

    Je retourne me coucher, en appuyant un gros coussin derrière mon dos contre le mur.

    Je commence à écrire, dans l'obscurité, les yeux fixés vers la paroi de ma chambre. Je décide, je crois, de regarder ce que j'ai écrit. La feuille est illisible, la page était déjà écrite précédemment au stylo et les petits carreaux ne me permettent pas de déchiffrer. Il fait nuit et je me dis qu' avec le jour j'y arriverai certainement.

    La pression se fait de nouveau forte, elle est différente plus ondulatoire et plus diffuse : « Je suis Paramhansa Yogananda»

    Je cherche une page vierge, ou qui me semble blanche en inclinant le cahier en direction de la fenêtre.

    J'écris.

 Communication 1                                                                                 15 mai       2022

Quand le vent souffle dans ton cœur

ne referme pas ta fenêtre

Aux écumes des jours gris

se succèdent les myriades d'étoiles d'espérance,

alors que tu recherches ton chemin

de sel ton esprit s'endurcit, pose ton corps,

dépose ta pensée, libère ton moi, collecte

ton présent comme un message de joie immortelle


Tu es, mais tu ne sais pas aimer ta vie

Le bûcher du silence n'est pas allumé pour toi

le froid de ton cœur figé dans ton corps de glace

ne te permet pas d'avancer. Ouvre maintenant ta fenêtre sur la vie.

Suis-moi!

Écoute le chant de la nature vibrer en toi

Je te guiderai vers les pâturages


Assieds ton corps et contemple ton regard

respire lentement. Chaque goutte de l'air que tu respires

est vie.

L'air dans tes narines est le souffle de ma vie.

Porte dans ton corps cette douce fraîcheur

qui emplit irrésistiblement tes poumons.

Le souffle de vie, l'air que tu respires en moi

les émotions sont tes bras et tes mains,

utilise-les pour construire ta maison

comme tu le faisais autrefois



Les vibrations sonores sont des couleurs inconnues pour toi,

je les vois et je t'apprendrai à les contempler

Les moments d'ivresse de ton corps sont des livres

ouverts sur ta souffrance

- lis le livre!-

n'ai pas peur d'exposer ton moi aux carnassiers,

aux oiseaux porteurs d'odeur fétide. Tu es libre

de voler avec le ciel comme compagnon.(de route)


L'air frais des petits matins bercera tes corps enlacés

-ne redoute rien-

la lumière est là

celle de la connaissance ,

tu la trouveras dans l'air que tu respires


Pose maintenant tes mains sur tes genoux

Inspires, prends mon corps et célèbre la vie dans tes poumons

Je suis dans le rayon 1 la fraîcheur du matin de ta vie

Je nourris les cellules de ton corps qui vibrent et s'activent

sous mes cris de prière.

Sois lumière comme au jour où tu as vu la première fois

La descente est toujours vertigineuse

mais le souvenir s'estompe, puis disparaît


J'irradie tes muscles en leur donnant nourriture alchimique

tu es maintenant

Accueille l'air dans ton corps

comme un amant délicat.

Sur les collines une brise

caresse les jeunes feuillages qui frémissent au passage

agitant leurs rameaux .

Les arbres se réveillent perçoivent le premier rayon 1 et commencent leur chant du matin.

Les sons délicieux de leur corps

se mêlent aux murmures des animaux célestes

qui inondent de leurs gazouillis la paix

de l'aube qui s'éveille.


Ouvre tes yeux et contemple ce spectacle devant toi

Inspire le dans tes narines, porte-le dans ton corps

comme le vent porte les nuages chargés de pluie

L'eau est ta vie

Les éclats du nouveau jour scintillent au soleil, ton cœur peut les refléter

tu es l'enfant, tu es merveilleux

de lumière dorée tu resplendis


souffle ton moi maintenant, laisse -moi

purifier ce corps blessé, cette âme trop salée

que tu protèges en vain.


Ouvre la porte, déploies ton cœur comme deux bras ouverts à la vie

Accueilles-toi !

Je suis là, je suis myriade de lunes au contour incertains

alors que la lumière se reflète

le prisme reçoit le chant de ton corps

Tes bras sont les rayons de ma gloire sur terre


Déploie l'aile endormie,

serre dans tes mains fragiles ma création du monde

Chaque instant je suis,

là,

avec toi.


L'air te nourrit

Reste assis encore un instant et reprends tes esprits doucement

La nouvelle vision porte avec toi.

4h43

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