Introduction à la philosophie yoga et à la médecine ayurvédique.1

 

L'instant avant la méditation.


 Assise sur mon tapis, je deviens légère, les pensées s'éloignent et disparaissent. Je commence à ressentir une vibration, un mouvement ondulatoire au niveau du troisième chakra et parfois je disparais. 


J'ouvre une  parenthèse pour une explication sur les chakras et sur notre corps  subtil. Les chakras "sont des centres de notre corps subtil qui est le siège du Prāna l'énergie vitale et de l'énergie cosmique"(1)

En effet" ce ne sont pas seulement des centres physiques en relation avec certains organes, mais bien plus. (Il y a sept chakras dont six sont le long de la colonne vertébrale. Le septième se trouve au sommet de notre crâne.)"(2) 



Manipūra-chakra, celui dont je vous parle, est le troisième chakra, situé entre le plexus solaire et le nombril . Ce chakra correspond au feu, il  est relié à la vue, aux yeux et au pieds. 

Il faut préciser que "Selon l'interprétation du yoga et de L'Ayurveda" notre physiologie subtile "est composée de sept chakras, de quatorze nādī importantes( même si l'Ayurveda présume que notre corps compte 72.000 canaux), de 107 marmas et de cinq kosa."(3)


En fait "si l'on exerce une certaine pression sur un Marma cela produirait une impulsion qui se déplacerait à travers les nādī qui  relient les Marmas entre eux. Elle rejoindrait ainsi le chakra qui y correspond.  Les  chakras, eux,  sont en relation avec les kosas qui seraient les enveloppes de l'ātman, notre "Moi" ou notre substance spirituelle)"(4)





Retournons à notre troisième chakra qui est en relation avec Visvodara Nādī et l'appareil digestif. "Les nādīs, eux non plus, ne sont pas des canaux physiques mais plutôt des flux d'énergie perceptible qui relient les chakras aux différents points de notre corps" (5) Le marma qui correspond à notre troisième chakra est Nābhi ( le nombril).


C'est tout ce cycle d'énergie qui commence à vibrer en nous lorsque l'on se prépare à la méditation. Ce sont des instants privilégiés où l'on peut percevoir des mouvements intérieurs qui ne sont pas du domaine de notre corps physique.

C'est enivrant, car le simple fait de ressentir notre Moi intérieur nous plonge dans une autre dimension qui semble non réelle mais qui en réalité serait la seule réalité.


Ce voyage étrange j'en parle aujourd'hui  après avoir commencé à étudier la philosophie yoga et la médecine ayurvédique grâce à notre professeur et maître de Yoga et d'Ayurveda Swami Sūryānanda Saraswati Amadio Bianchi. 

https://www.cysurya.milano.it/


Je continue à les étudier car le savoir ne peut être fini, il s'étend lui aussi avec la connaissance. 

Parlons de notre corps subtil. Je commence par les chakras qui sont les points les plus subtils de ce corps.

Les chakra sont donc des centres du corps subtil qui sont aussi en relation avec des organes et des centres nerveux de notre corps physique  comme le plexus solaire par exemple. Les nādī sont des canaux très fins connectés entre eux et en relation avec les autres voies de notre corps. 

Visvodara Nādī, dont j'ai déjà parlé, "nait à la base de la colonne vertébrale et s'étend vers le Manipūra-chakra (le troisième chakra) au niveau du nombril puis continue sa course vers l'abdomen. Ce nadī porte l'énergie vers l'appareil digestif en le nourrissant de Prāna, (l'énergie subtile), en activant le feu digestif. Le marma qui lui correspond est au niveau du nombril.(6) Rappelons  que les Marmas sont des points d'énergie vitale disséminés dans tout notre corps physique. (voir le shéma ci-dessus)

"Les principales écoles traditionnelles indiennes en ont ressencé 107. Ainsi, selon la médecine ayurvédique en stimulant ces points d'énergie à travers des traitements précis on régule certains processus physiologique de l'organisme."(7)

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- C'est peut être en s'activant que le troisième chakra, Manipūra-chakra  permet une connection entre le monde subtil et le monde physique. -

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Après la sensation de vibrations , j'ai la perception d'une ouverture. C'est une impression agréable. Lorsque je pense à une ouverture, je pense à une porte ouverte ou à une fenêtre  ouverte sur une rue ou sur un jardin. Mais ici il ne s'agit pas d'une ouverture vers l'extérieur mais  plutôt d'une ouverture vers l'intérieur. Une sorte de passage qui s'ouvrirait vers l'infini entre le nombril et le plexus solaire. Cet infini m'entoure, m'enlace, me berce doucement. Je plane vers lui en m'orientant vers l'intérieur.

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-Combien de temps? Une ou deux secondes ou une ou deux minutes?

-Je ne sais pas. 

Puis, je disparais.

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 Je suis consciente puisque je m'en souviens?

- Je ne sais pas.

                        -

Il me semble  ne plus être, ou ne plus être complètement moi. 

Je plonge dans un espace intérieur qui correspond à un espace extérieur. Un univers. C'est un lieu rassurant même s'il m'apparait immense et sans fin. Le souvenir que j'en ai s'exprime par des sensations de douceur: la température y est douce, le climat y est doux et serein, chaleureux et accueillant. Au creux de cet espace infini, je vis quelques instants sans aucune identité, sans pensée et sans conscience. Cependant mon cerveau enregistre. 



(1), (2), (3), (4), (5),(6), (7)[ "Ayurveda : una scienza per la salute" di Swami Sūryānanda Saraswati  Amadio Bianchi .

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