Union avec la terre. Expérience 2


      Voici une autre expérience d’union qui peut être réalisée de préférence lorsque les beaux jours arrivent. L’idéal est de la faire au printemps car notre corps cherche à se réveiller de la torpeur de l’hiver et nous sommes beaucoup plus attentifs aux premiers signaux qui vont nous donner envie de sortir de notre « grotte ou de notre terrier… »

Il s’agit donc de sortir de chez soi, par un bel après midi ensoleillé de printemps, quand la température extérieure devient douce. Il faut trouver un coin de nature tranquille où l’on ne risque pas d’être dérangé, une forêt est parfaite pour cela. On choisit un endroit où l’on peut s’allonger, au milieu des feuilles mortes ou sur de l’herbe sèche, il ne faut pas qu’il y ait trop d’humidité pour ne pas avoir froid.

 Dans un premier temps on respire, on rempli nos poumons de cet air frais et humide qui vient du sol, on capte l’odeur de la terre, de la mousse, peut-être de petits champignons ou des premières plantes et fleurs qui éclosent. On peut imaginer toutes ces petites particules ou molécules qui composent ce que nous appelons des odeurs, qui pénètrent dans nos narines pour permettre à notre cerveau de délivrer cette sensation de parfum, on inspire, on sent…..

Dans un second temps on peut lever les yeux vers le sommet des arbres, leurs branches dénudées forment à contre jour dans le ciel, un tableau en noir et bleu. Tout là haut leur cime bouge doucement, ou peut-être à peine, on regarde….

Ensuite on peut écouter le bruit de la nature qui s’éveille : le bruissement minuscule d’une fourmi qui transporte son premier fardeau de l’année au milieu des feuilles mortes, le pas furtif d’un lézard qui se déplace dans les brindilles, un oiseau qui saute de branche en branche, un peu de brise, un ruisseau au loin, on écoute….

Puisqu’on est allongé là depuis un moment, on commence à ressentir la chaleur du soleil sur notre visage et notre peau si l’on n’est pas trop couvert, elle nous envahit doucement et nous invite à somnoler.

On est parfaitement bien, comme dans un lit douillet, en fait il n’y a pas d’endroit ou notre corps se soit senti aussi bien que là, juste en contact avec la TERRE.

Peut-être parce que finalement nous somme faits nous-mêmes d’un peu de terre. Tous les atomes qui nous composent ne viennent-ils pas de cette « mère nourricière » ?

 Imaginons ces atomes  qui viennent du sol, des plantes de l’eau, en train de s’assembler en tourbillonnant pour construire notre corps, nous prenons forme, nous prenons vie, nous sommes. Puis l’instant d’après un souffle de vent nous disperse de nouveau aux  quatre coins du monde, et ces atomes qui s’étaient assemblés pour nous, retournent dans le sol, ou peut-être dans une feuille, un arbre, l’océan, un autre être vivant…..

Commentaires

  1. Oh! C'est presque une expérience de symbiose avec le vivant. Une impression de s'étendre puis de s'envoler, pour s'unir au vent et aux éléments que l'on croise dans notre envol. Aujourd'hui il y avait trop de vent. Le vent est extrêmement bruillant lorsqu'il se déchaîne. J'aime ça, mais je n'ai pas réussi à me concentrer. À essayer de nouveau une journée plus calme.
    Merci pour cette incroyable proposition d'expérience.

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