Notre vision de la lumière

 

Nous parlions de lumière, bien sûr ce mot peut-être compris avec un double sens : celle que nous voyons avec nos yeux et celle que « nous voyons avec notre esprit ».

 Beaucoup d’aspects de notre être sont couramment qualifiés par rapport à la lumière ou l’obscurité : une personnalité lumineuse, un sourire radieux, des yeux qui s’illuminent, ou bien au contraire, un regard sombre, ténébreux ou même éteint, une âme noire…

Il est donc intéressant de noter que nous qualifions des aspects immatériels de la personnalité avec des termes utilisés pour décrire des observations concrètes que nous faisons avec nos yeux.

Lorsque nous ouvrons les yeux et que la lumière y pénètre nous recevons toutes les informations du monde qui nous entoure. Celles-ci peuvent être agréables ou non, mais il est indéniable que la lumière nous procure plutôt du plaisir, d’abord elle nous permet de nous rassurer sur notre environnement ; vérifier qu’il n’est pas hostile, ou entrer en contact avec les gens ou les choses que nous aimons. De toutes les sources de lumière, c’est celle du soleil que, le plus souvent, nous préférons car elle génère  en nous des états émotionnels intenses liés à ce que nous observons; regarder un lever ou un coucher de soleil, des paysages ensoleillés.

Ces sensations et ces émotions positives que nous ressentons physiquement, nous les associons donc inconsciemment à la lumière visible.

C’est peut-être pourquoi, lorsque nous rencontrons des personnes heureuses et bienveillantes, dont la spiritualité est développée,  nous avons envie de dire qu’elles sont rayonnantes. Elles provoquent en nous une émotion du même ordre que celle de la lumière visible et comme on ne lui  trouve pas vraiment de terme propre, on l’appelle également lumière.

Mais en réalité, ce ne sont pas nos yeux qui l’ont perçue même si on voit certains détails du visage, des attitudes qui sont des indicateurs. On peut, par exemple, très facilement, se rendre compte si les expressions du visage des personnes que nous avons en face de nous, ne sont pas en concordance avec leur état psychologique: un sourire triste ou forcé nous le voyons facilement. C’est donc qu’on capte peut-être autre chose…

Un rayonnement que chacun émet suivant sa personnalité, son état d’esprit, et que nous sommes  en mesure de percevoir. Pour cela nous possédons vraisemblablement un capteur particulier, plus ou moins développé suivant les personnes, tout comme l’œil est notre capteur pour voir la lumière visible.

D’ailleurs cette impression de lumière qui n’est pas perçue par le sens de la vue, ne se limite pas aux contacts que nous avons avec les personnes, elle peut être ressentie dans d’autres situations où nous faisons abstraction de nos sens pour être en communion avec notre esprit, comme lors de la méditation par exemple : Les mystiques parlent même d’illumination lorsque « l’intensité » de cette lumière est extrême.

Il est donc important d’essayer de développer notre capacité à voir cette lumière « cachée » car elle est source de joie et de sérénité.

A bientôt pour de nouvelles communications